Anthropologie politique des rapports de genre

Les 8 et 9 février 2024, le Laboratoire d’Anthropologie Prospective (UCLouvain) organise un Colloque international intitulé « Anthropologie politique des rapports de genre », à Louvain-La-Neuve, Belgique.

Dans chacun des axes, les discussions se dérouleront en deux temps : un échange approfondi entre trois keynotes suivi d’une session “école doctorale”. Organisée sous forme de workshop, cette session permettra aux doctorant·e·s de partager leurs recherches en lien avec l’axe thématique dans lequel iels s’inscrivent et d’échanger avec les invité·es et autres chercheur·euse.

Argumentaire

Les rapports de genre font partie des thématiques clés en anthropologie, en raison d’une différenciation parfois forte entre les hommes et les femmes dans les sociétés étudiées et à travers les enjeux de l’alliance et de la filiation. Pour autant, dans la majorité des ethnographies classiques, les conditions spécifiques des femmes ont largement été invisibilisées. Analysé notamment par Nicole-Claude Mathieu (2013), ce déséquilibre dans l’histoire de la discipline est composé de « flottements théoriques » concernant les vécus féminins et de leur implication dans le champ socio-politique. Plus encore, dans un double mouvement de minimisation à la fois de ces vécus et du travail des anthropologues femmes, le regard historiquement androcentré (Mathieu, 2013) et eurocentré (McClaurin, 2001) de l’anthropologie a créé de véritables angles morts.

Dans le sillage de ces réflexions et à partir de travaux ethnographiques variés, le colloque international « Anthropologie politique des rapports de genre » entend faire état de recherches contemporaines traitant des questions liées au genre et qui s’inscrivent notamment dans les théories et épistémologies féministes. Il sera organisé autour de trois axes :

  1. Anthropologie féministe et décoloniale du capitalisme
  2. Anthropologie féministe des corps et par les corps
  3. Anthropologie des luttes féministes, queers et « anti-genre »

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Comité d’organisation

Bénédicte Fontaine, Héloïse Gonnissen, Eléonore Haddioui, Elise Huysmans, Yailin Laffita van den Hove d’Ertsenryck, Julia Laureau, Jacinthe Mazzocchetti (membres du Laboratoire d’anthropologie prospective – LAAP – UCLouvain)

Comité scientifique

  • Jacinthe Mazzocchetti (UCLouvain)
  • David Paternotte (ULB)
  • Yailin Laffita van den Hove d’Ertsenryck (UCLouvain)
  • Julia Laureau (UCLouvain)
  • Éléonore Haddioui (UCLouvain)
  • Héloïse Gonnissen (UCLouvain)
  • Elise Huysmans (UCLouvain)
  • Bénédicte Fontaine (UCLouvain)
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Découvrir la recherche qualitative par la pratique

Ce séminaire est organisé conjointement par l’école doctorale thématique en sciences sociales et l’école doctorale thématique en sciences de gestion.

La description complète et les modalités d’inscription apparaissent sur le site de l’école doctorale en sciences de gestion.

Date limite pour manifester son intérêt : le 28 septembre 4 octobre 2023

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L’enchantement qui revient

Journée d’étude et d’échanges
Le mercredi 24 mai 2023, de 9h30 à 17 heures
ULiège, Sart Tilman, B. 31 Salle du Conseil

Argumentaire

La notion d’enchantement se prête à une grande diversité d’usages qui ne se réduisent pas à des antonymes du « désenchantement du monde » au sens de Max Weber.

Qu’en est-il de ces approches contemporaines et quelles en seraient les vertus heuristiques ? S’agit-il de poser un constat sur le monde contemporain, tout à tout enchanté et désenchanté ? D’évoquer des expériences spécifiques, au caractère quelque peu magique ? De s’intéresser à des lieux, scènes, processus, « modes d’être » ou régimes d’interactivité particuliers ? La labilité du terme ouvre à de multiples terrains d’investigation, tant théoriques que pratiques.

De telles questions ont traversé un colloque organisée à Cerisy (2021) où cette notion d’enchantement a été explorée dans ses liens avec le vivant ; ses proximités avec les notions voisines d’ambiance, de présence et/ou de résonance ; la rencontre avec des fictions, des formes d’arts ou de vies alternatives ; des descriptions de fantasmagories urbaines ; ou encore au travers de quelques manifestations des puissances de l’imaginaire.

Comité d’organisation

  • Rachel Brahy (ULiège)
  • Nathalie Zaccaï-Reyners (ULB)
  • Nawel Zarhouni (ULiège)

Programme

9h30 Accueil-Café
10h – 10h30 Conférence d’ouverture d’Yves Winkin, ULiège
10h30 – 12h Session 1 – Présidence Jean-Paul Thibaud, CNRS-ENSA Grenoble
Lecture et apports d’Arnaud Halloy (UNice), en dialogue avec Véronique Servais (ULiège) et Robin Susswein (Ligue Bruxelloise pour la santé mentale), contributeurs de l’ouvrage
12h – 13h30 Lunch
13h30 – 15h Session 2 – Présidence de Nathalie Zaccaï-Reyners, FNRS-ULB
Lecture et apports de Martin Givors (ULiège), en dialogue avec Marc Lenaerts (ULB), Dominique Roodthooft (Le Corridor) et Pavel Kunysz (ULiège), contributeurs de l’ouvrage
15h – 15h30 Café
15h30 – 17h Session 3 – Présidence Rachel Brahy, ULiège-MSH
Lecture et apports de Mathilde Chénin (EPFL) en dialogue avec Eric Lecoguiec (ULiège) et Patrick Corillon (Le Corridor), contributeurs de l’ouvrage
17h – 18h Visite du Musée en plein air du Sart-Tilman

Contact et informations

Nawel Zarhouni (ULiège)

Inscription

https://forms.office.com/e/0fKAWr5Rfy

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Trusting the State? Law, Bureaucracies and Politics

International Research Seminar

University of Liège

28 and 29 September 2023

Organisers: Sophie Andreetta (University of Liège) and Flávio Eiró (University of Groningen)

Deadline for abstracts: May 1, 2023

 

Call for presentations

Anthropologists of the state have highlighted citizens and noncitizens’ complex and multifaceted representations of the State, and their relationships shaped by these imaginations. Recent studies of bureaucracies ‘at work’ contend that the state can be experienced (often simultaneously) as a provider of goods and a punitive force, warm and cold, intimate and to be feared (Koster 2014). In West Africa, public institutions – including the courts – are largely perceived as corrupt and/or inefficient (Blundo & Le Meur 2009), but they are still regularly mobilised by citizens hoping to benefit from the symbolic authority conveyed by the State (Andreetta 2020). Migrants experience the symbolic, and sometimes, physical violence of the State from the moment that they cross European borders (Alpes 2017; Bosworth 2016; Spire 2008), but they still expect asylum and immigration bureaucracies to fairly assess their claims (Schwenken 2013; Andreetta 2022). Recipients of anti-poverty in Brazil understand bureaucratic complexity and frontline workers erratic decision-making as a source of bureaucratic insecurity that threatens their survival, prompting immediate strategies to counter avoid falling on the wrong side of these bureaucrats (Eiró 2019). Frustrated promises made ‘by the state’ can result in deep mistrust towards it, as residents see such actions as betrayals (Koster 2019; Salmi 2019). Public servants can simultaneously be critical of the State and their own working conditions; using public office and resources to serve their own interest, and at the same time trying to uphold certain values of standards associated with the public good (Bear & Mathur 2015; Lambert 2022). In highly politicised contexts, the rule of law, humanitarian principles and democratic values are amongst the standards that public servants are trying to stay loyal to (Andreetta 2022; Saglam 2022; Kolloch 2022; Verheul 2013). Despite numerous occasions of frustration and despondency, the state continues to generate, among many, feelings of hope, as the only one who can eventually respond to certain needs and aspirations (Jansen 2012).

 

Building on these works, this workshop aims to further explore how trust in the state and its institutions is constructed, enacted or contested. To do that, we connect and combine three entry points through which state-citizen interactions have been considered so far: politics, bureaucracies, and the law.

Studies of law, bureaucracies and politics have indeed often been conducted within separate fields. Bureaucracies were considered apolitical and belonged to the study of the state and public policies rather than legal implementation. Judicial activity, on the other hand, has mainly been examined by socio-legal scholars and considered to have little impact on policy changes and administrative practices. Recently, scholars in social and political sciences have insisted on the growing intertwining of law, bureaucracies and politics at various scales and in different contexts. Some have shown how political alignment can affect bureaucratic performance (Fiva et al. 2021; Carpenter and Gong 2016). When civil servants support the government in power, they are more likely to enjoy their jobs (Piotrowska 2022), to invest extra effort (Gouthier & Rhein 2011), and to be proud of their work (Esteve & Schuster 2019). In research on frontline work, politics has appeared through the question of how public agents navigate competing demands from factions of the state or society (Blundo 2014; Hamani 2014). Finally, professionals responsible for implementing public policies experience transformations in the political landscape first-hand and are deeply affected by political realignments, especially when there is little political consensus over the direction of policy (Andreetta & Kolloch 2022; Eiró 2022). At the same time, political scientists have referred to the increased mobilisation of high courts in the political game as the medicalisation of politics (Hirshl 2008). At a global scale, constitutional courts have been pushing for laws and policy reforms to be amended, using fundamental rights principles as arguments (Stroh & Heyl 2013). Building on more ethnographic approaches, social scientists have analysed the various ways in which political pressure or injunctions ‘from above’ could affect the judiciary’s daily work (Gallez & Rubbers 2015; Verheul 2013).

These studies help highlight new forms of interference between law, bureaucracies, and politics – and both the challenges and the opportunities that these dynamics allow for. They also show how within this intertwinement, the state, as an ideal and as a set of rules and institutions, is the object of various loyalties, contestations, and frustrations. As these strategies of enacting and resisting different facets of the state are embodied in interactions between civil servants, as well as between them and (non)citizens, looking at the different moments they happen, and the actors involved in them are an important field of studies to understand the directions states take even before noticeable institutional or regime changes.

From uncertain relationships with frontline workers, public servants and even judges, trust in the state emerges as a central issue in the relations between the state and citizens and users of public policies (Tummers and Bekkers 2014; Rothstein and Theorell 2008; Davidovitz and Cohen 2022). This workshop/panel aims to explore the place of trust and mistrust in interactions with, or perceptions of the state in various contexts. (Non)citizens may have different understandings of which institutional actions are perceived as being part of the state, a representation of what the state embodies or should embody for them, and which actions are seen as exceptional or motivated by personal interest or result of extra-state power. Much can be drawn from the different ways people perceive and experience state institutions, and the feelings of mistrust that derive from them.

Contributions could address the following questions:

  • How do (non)citizens make use of public services when they do not trust the state; and how is public servants’ work impacted in contexts where the state is not to be trusted?
  • Is trust different depending on which institutions/bureaucracies people turn to? What can we learn from people’s idea(l)s and representations of ‘the state’ and its institutions?
  • How do mistrust and hope coexist in relations towards the state, especially for marginalised groups?
  • In contexts where public servants are not always considered as acting ‘state-like’, how do their actions affect the way citizens see the state?
  • How do frontline workers and public servants deal with political uncertainty and volatility in their work? How do they try to uphold democratic standards/trustworthiness?

Abstracts (maximum 350 words) can be submitted to the event organisers until May 1, 2023 (sandreetta@uliege.be and f.eiro@rug.nl). Authors will be informed of the decision within 2 weeks of the submission deadline.

Limited financial support will be available for those who cannot cover their own expenses. Once abstracts are selected, authors will be notified of the possibilities and procedures to apply for funding.

About the organisers

This event is hosted at the Faculty of Social Sciences of the University of Liège. 

  • Sophie Andreetta is an anthropologist and FRS-FNRS Research Fellow at the University of Liège.
  • Flávio Eiró is a sociologist and Assistant Professor at the Faculty of Arts of the University of Groningen.

Organizing comitee

  • Sophie Andreetta (ULiège)
  • Flavio Eiro (University of Groeningen)
  • Joël Noret (Université Libre de Bruxelles)
  • Benjamin Rubbers (ULiège)

Bibliography

Alpes, Maybritt Jill. « Papers that work: migration brokers, state/market boundaries, and the place of law. » PoLAR: Political and Legal Anthropology Review 40 (2017): 262–277.

Andreetta, Sophie and Annalena Kolloch. « Politicised Bureaucrats: Conflicting Loyalties, Professionalism and the Law in the Making of Public Services. » International Journal of Law in Context 18, no. 3 (2022): 279–287.

Andreetta, Sophie. « Failing, writing, litigating: Daily practices of resistance in Belgian welfare bureaucracies. » International Journal of Law in Context 18, no. 3 (2022): 317–332.

Andreetta, Sophie. “The Symbolic Power of the State: Inheritance Disputes and Litigants’ Judicial Trajectories in Cotonou”, PoLAR: Political and Legal Anthropology Review 43, no.1 (2020): 5–20.

Bear, Laura, and Nayanika Mathur. « Remaking the public good: a new anthropology of bureaucracy. » The Cambridge Journal of Anthropology 33 (2015): 18–34.

Blundo, Giorgio and Pierre-Yves Le Meur (eds). The Governance of Daily Life in Africa: Ethnographic Explorations of Public and Collective Services. Leiden: Brill, 2009.

Blundo, Giorgio. « Seeing Like a State Agent: The Ethnography of Reform in Senegal’s Forestry Services. » In States at Work: Dynamics of African Bureaucracies, edited by T. Bierschenk and J-P. Olivier de Sardan, 69-90. Leiden: Brill, 2014.

Bosworth, Mary, ‘Paperwork and Administrative Power in Detention’, Oxford Law Faculty Blog, (2016) 13 June, https://blogs.law.ox.ac.uk/research-subject-groups/centre-criminology/centreborder-criminologies/blog/2016/06/paperwork-and

Carpenter, Jeffrey, and Erick Gong. Motivating agents: How much does the mission matter? Journal of Labor Economics 34, no. 1 (2016): 211–236.

Eiró, Flávio. « The Vicious Cycle in the Bolsa Família Program’s Implementation: Discretionality and the Challenge of Social Rights Consolidation in Brazil. » Qualitative Sociology 42 (2019): 385–409.

Eiró, Flávio. « Translating politics into policy implementation: Welfare frontline workers in polarised Brazil. » International Journal of Law in Context 18, no. 3 (2022): 303–316.

Esteve, Marc, and Christian Schuster. Motivating Public Employees. Elements in Public and Nonprofit Administration. Cambridge University Press.

Fiva, Jon H., Benny Geys, Tom-Reiel Heggedal, and Rune Sørensen. Political Alignment and Bureaucratic Pay. Journal of Public Administration Research and Theory 31, no. 3 (2021): 596–615.

Gallez, Émilie, and Benjamin Rubbers. « Réformer la « justice de proximité » en R. D. Congo. Une comparaison entre tribunaux coutumiers et tribunaux de paix à Lubumbashi », Critique internationale, vol. 66, no. 1, 2015, pp. 145-164.

Gouthier, Matthias H.J., and Miriam Rhein Gouthier. Organizational pride and its positive effects on employee behavior. Journal of Service Management 22, no. 5 (2011): 633–649.

Hamani, Oumarou. « ’We Make Do and Keep Going!’ Inventive Practices and Ordered Informality in the Functioning of the District Courts in Niamey and Zinder (Niger). » In States at Work: Dynamics of African Bureaucracies, edited by T. Bierschenk and J-P. Olivier de Sardan, 145-174. Leiden: Brill, 2014.

Hirschl, Ran. « The judicialization of mega-politics and the rise of political courts. » Annual Review of Political Science 11 (2008): 93–118.

Jansen, Stef. ‘Hope For/Against the State: Gridding in a Besieged Sarajevo Suburb’. Ethnos 79, no 2 (2012): 238–60.

Kolloch, Annalena. « Magistrates Marching in the Streets: Making and Debating Judicial Independence and the Rule of Law in Benin. » International Journal of Law in Context 18, no. 3 (2022): 347–363.

Koster, Martijn. « Betrayal in the City: The State as a Treacherous Partner. » City & Society 31 (2019): 436–440.

Koster, Martijn. « Fear and Intimacy: Citizenship in a Recife Slum, Brazil. » Ethnos 79, no. 2 (2014): 215–237.

Lambert, Laura. « Changing the Administration from Within: Criticism and Compliance by Junior Bureaucrats in Niger’s Refugee Directorate. »International Journal of Law in Context 18, no. 3 (2022): 333–346.

Maayan Davidovitz & Nissim Cohen. Playing defence: the impact of trust on the coping mechanisms of street-level bureaucrats, Public Management Review 24, no. 2 (2022): 279–300.

Piotrowska, Barbara M. « Are Street-Level Bureaucrats Politically Impartial? » SSRN, 2022. Available at: https://ssrn.com/abstract=3954161.

Rothstein, Bo, and Jan Teorell. What is quality of government? A theory of impartial government institutions. Governance 21, no. 2 (2008): 165–190.

Saglam, Erol. « Bureaucracies under Authoritarian Pressure: Legal Destabilisation, Politicisation and Bureaucratic Subjectivities in Contemporary Turkey. » International Journal of Law in Context 18, no. 3 (2022): 288–302.

Salmi, Jelena. « From Third-Class to World-Class Citizens: Claiming Belonging, Countering Betrayal in the Margins of Ahmedabad. » City & Society 31, no. 2 (2019): 392–412.

Schwenken, Helen. “‘The EU Should Talk to Germany’ Transnational Legal Consciousness as a Rights Claiming Tool among Undocumented Migrants. International Migration 51, no. 6 (2013): 132–145.

Spire, Alexis. Accueillir ou reconduire: Enquête sur les guichets de l’immigration. Paris: Raisons d’agir, 2008.

Stroh, Alexander and Charlotte Heyl. “Institutional Diffusion, Strategic Insurance, and the Creation of West African Constitutional Courts”, Comparative Politics 24, no. 2: 169–187.

Tummers, Lars, & Victor Bekkers. Policy implementation, street-level bureaucracy, and the importance of discretion. Public Management Review16, no. 4 (2014): 527–547. 

Verheul, Susanne. “‘Rebels’ and ‘Good Boys’: Patronage, Intimidation and Resistance in Zimbabwe’s Attorney General’s Office after 2000.” Journal of Southern African Studies 39, no. 4 (2013): 765–782.

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Inégalités scolaires

Quelle place pour la sociologie de l’éducation dans la formation initiale des enseignants ? Quels liens avec les inégalités dans les apprentissages en classe ? Approches et débats relatifs aux inégalités scolaires.

Date : 23 mai 2023, 10h00 – 14h00

Lieu : Faculté des Sciences Sociales, Université de Liège, B33, Trifac 2

A l’aube de la co-organisation et de la co-diplomation de la formation initiale des enseignants (FIE) en Fédération Wallonie Bruxelles, l’année 2023 marque le passage de longues discussions tenues durant trois ans autour des crédits à distribuer entre universités et hautes écoles, entre facultés et entre professeures, vers une négociation des cours destinés aux futurs enseignants. En passant de l’organisation d’une réforme à sa mise en place, les préoccupations des parties prenantes sont donc redéfinies, comme les questions qu’ils posent et tentent d’imposer collectivement. Dans nos facultés de sociologie, ces questions sont notamment les suivantes : qu’est-ce que les futurs enseignants auront besoin de connaître en termes de sociologie de l’éducation ? Qu’est-ce que la sociologie de l’éducation peut amener dans leur formation ? Comment peut-elle les aider à devenir enseignants, à réfléchir à leur futur pratique, à leur manière d’interagir avec leurs élèves, leurs collègues et les parents ? Une sociologie de l’éducation à l’ancienne, ante-réforme, est-elle adaptée à la complexité de la société actuelle ? Est-ce qu’elle répond aux défis qui ont été identifiés lors de la problématisation de l’ancien système de formation, tels que l’écart entre les attentes des parents et des élèves vis-à-vis du système scolaire pour créer l’équité ; l’écart entre la réalité sociale, environnementale et interculturelle des élèves et les approches d’une éducation homogénéisante ; et entre les attentes politiques et les ressources organisationnelles des institutions et du système scolaire. In fine, que peut apporter une sociologie de l’éducation dans la mise en place et/ou l’ajustement de pratiques enseignantes, au bénéfice de l’apprentissage de tous les élèves ?

Dans leur manuel de sociologie de l’éducation, H.Draelents et B. Cattonar (2022) proposent une approche originale qui inciterait les futurs enseignants et leurs formateurs à une réflexion explicite sur ce que la sociologie de l’éducation peut apporter à la pratique éducative et pédagogique, notamment au sujet des inégalités scolaires. Ce séminaire permettra d’abord d’entamer une discussion avec les auteur.e.s autour de leur ouvrage. Ensuite, Farah Shaik présentera ses travaux portant sur les processus de traduction de la FIE et de l’inclusion scolaire (Shaik, 2022, 2023), de manière à questionner la fabrique, par les universités, des nouvelles modalités d’enseignement des inégalités scolaires aux futurs enseignants. Dans un troisième temps, Stéphanie Peters présentera les travaux récents qui permettent de lier les inégalités socio-économiques aux inégalités cognitives (voir Farah, 2017; Noble & Giebler, 2020).

Programme

10h00 Hugues Draelants et Branka Cattonar (UClouvain): Présentation de leur manuel de sociologie de l’éducation: 30 minutes de présentation, puis discussion par Farah Shaik (Uliege) et questions-réponses
11h15 Farah Shaik (FaSS, Uliège): Sociologie de l’action organisée appliquée au processus de la FIE/ exemple de l’inclusion scolaire : vers l’interdisciplinarité ?
Discussion par H. Draelants
13h00 Stéphanie Peters (FSPLE, Uliège): Des inégalités sociologiques aux inégalités cognitives,
puis discussion par Edgar Tasia (ULiege) et questions-réponses

S’inscrire

Contacter Farah Shaik

Comité d’organisation

  • Hugues Draelants (UCLouvain, GIRSEF)
  • Farah Shaik (ULiège, FaSS)
  • Stéphanie Peters (ULiège, FSPLE)

Références

Draelents, H. & Cattonar, B. (2022) Manuel de sociologie de l’éducation, De Boeck Supérieur, 1re Édition | Août 2022, 256 pages

Farah, M. J. (2017). The Neuroscience of Socioeconomic Status : Correlates, Causes, and Consequences. Neuron, 96(1), 56‑71. https://doi.org/10.1016/j.neuron.2017.08.034

Noble, K. G., & Giebler, M. A. (2020). The neuroscience of socioeconomic inequality. Current Opinion in Behavioral Sciences, 36, 23‑28. https://doi.org/10.1016/j.cobeha.2020.05.007

Shaik, F. J. (2023). Teacher training reform in French- speaking Belgium: A controversial translation process. European Educational Research Journal, doi:10.1177/14749041221141739

Shaik, F. J. (2022). Translating inclusion for students with visual impairment and special educational needs in French-speaking Belgian school organizations. International Journal of Special Education, 37 (2), 67-81. doi:10.52291/ijse.2022.37.41

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Transitions en questions

Initialement prévue à Namur (Belgique) du 3 au 7 juillet 2023, la 13e université d’été du Rédoc est annulée.

Appel et dépôt des candidatures des doctorant-e-s du 30 janvier au 30 avril 2023.

En savoir plus : Transitions en questions

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Les potentialités du dessin ethnographique dans l’enquête en sciences sociales

26, 27 et 28 avril 2023

ULB, Campus Charleroi

Dessin ethnographique

Tombé en désuétude avec l’arrivée puis la démocratisation de la photographie et de la caméra, le dessin ethnographique connaît aujourd’hui un regain d’intérêt en sciences sociales. Nous sommes convaincu.es que ce médium accessible et démocratique recèle de grandes potentialités à différentes étapes de l’enquête. Pour apprendre à « mieux » voir et décrire le monde qui nous entoure, mais également pour lier des relations non-invasives avec nos interlocuteurs.trices ou encore pour partager le résultat de nos enquêtes de terrain avec un plus grand nombre et ainsi participer à l’avènement d’une anthropologie résolument publique.

L’Atelier d’Hybridations Anthropologiques et Transfo, le Research Center for Social Change, vous invite à cette quatrième École de printemps dédiée à l’anthropographie. Ces trois jours de formation – qui prendront l’eau et la ville comme prétexte de l’enquête – ont pour objectif d’outiller des doctorant.es et chercheur.e.s en sciences sociales au trait graphique et à ses potentialités pour la recherche.

Programme

Mercredi 26 avril

9h-10h30 Atelier DIY de confection de son carnet graphique (avec Corinne Clarysse).
11h-12h30 Présentation collaborative des potentialités graphiques de l’enquête
13h30-17h Atelier d’anthropographie

Jeudi 27 avril

9h-12h Au fil de l’eau : interroger le passé hydrographique de la ville au moyen du dessin.
13h30-17h Ethnographies sensorielles

Vendredi 28 avril

9h-12h Au fil de l’eau : le dessin participatif comme outil de futuring en contexte urbain.
13h30-17h Mise en commun des carnets graphiques sous la forme d’un journal d’enquête visuel et collectif suivi d’un cocktail de clôture.

Inscription

La participation à cette école repose sur un volontariat motivé des doctorant.es et chercheur.e.s en sciences sociales d’une université belge appartenant à la Fédération Wallonie-Bruxelles. La formation est gratuite et l’inscription obligatoire. Manifestez votre intérêt pour le 31/03 au plus tard en envoyant une lettre de motivation par email à l’adresse transfo@ulb.be en précisant votre centre ou institution de rattachement.
Attention places limitées !

Comité d’organisation

  • Maïté Maskens, Université Libre de Bruxelles
  • Fleurine Hermand, Université Libre de Bruxelles
  • Kim Tondeur, Université Libre de Bruxelles
  • Rachel Brahy, Université de Liège
  • Guy Massart, Université de Liège
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Découvrir la recherche qualitative par la pratique

La description complète et les modalités d'inscription apparaissent sur le site de l'école doctorale en sciences de gestion.

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État et société dans le Bénin d’aujourd’hui

Journées d’études à l’Université libre de Bruxelles, 8 et 9 décembre 2022

Le Bénin est aujourd’hui parmi les pays d’Afrique de l’Ouest connaissant une croissance économique indéniable. Dans une région ouest-africaine où les avancées démocratiques des dernières décennies sont désormais incontestablement mises à l’épreuve, il est aussi l’un des pays à donner à voir une trajectoire de continuité démocratique depuis trois décennies. Dans le même temps, la distribution des fruits de la croissance économique du pays reste à ce jour très inégale. L’arrivée au pouvoir en 2016 du président-entrepreneur Patrice Talon est, par ailleurs, considérée comme marquant une forme de tournant autoritaire par de nombreux observateurs de la vie politique nationale.

Dans ce cadre, ce workshop entend questionner les dynamiques économiques, sociales et politiques du Bénin contemporain à partir de deux axes de réflexion. Le premier aborde la question de l’État et de ses transformations à l’ère des politiques néolibérales des dernières décennies. Depuis le début des années 1990, le Bénin a été considéré comme l’une des démocraties ‘modèles’ de la sous-région. De la décentralisation du début des années 2000 aux réformes et à l’intense activité législative de ces dernières années, ses institutions ont depuis lors connu de nombreuses évolutions. Ce premier axe vise à explorer les multiples logiques au cœur de la fabrique, des discours, mais aussi des perceptions de l’État béninois dans les dernières décennies.

Le second axe propose de s’interroger sur les trajectoires de mobilité et d’immobilité sociales des individus et des groupes dans l’espace social béninois, notamment dans leur articulation à l’Etat et à l’action publique. En effet, les transformations du paysage national dans les dernières décennies, et les nouvelles impulsions politiques des dernières années, n’ont pas profité de la même manière à l’ensemble de la population. Prendre les positions sociales au sérieux, et scruter avec attention les types de ressources que les individus et les groupes s’avèrent ou non capables de mobiliser face aux défis du présent, s’avère ainsi un impératif majeur lorsque l’on se confronte aux dynamiques et aux divisions de la société béninoise contemporaine.

Axe 1 – Les multiples logiques de l’État : transitions politiques, gouvernance et citoyenneté

Le politique et la question de l’État ont constitué un objet central des études africaines depuis plusieurs décennies. Au Bénin, de nombreux travaux ont porté sur la transition démocratique du début des années 1990, sur la fabrique de l’action publique et le travail des fonctionnaires, ou encore sur les évolutions des institutions nationales. De différentes manières, ces travaux soulignent l’existence de logiques différentes, parfois même contradictoires, au cœur de la production et du fonctionnement de l’État – qu’ils abordent la question de la rente, du ‘capital politique’, du pluralisme juridique ou l’existence de normes pratiques à côté des règles officielles. Ce premier axe réunira des communications qui s’intéressent aux différentes moutures du politique, au fonctionnement de ses institutions, ou encore aux représentations et aux attentes des citoyens. Quelles ont été les dynamiques institutionnelles les plus significatives ? La dernière décennie fut caractérisée par de nombreuses réformes dans différents domaines. Dans quel contexte et dans quelles perspectives ces réformes ont-elles été élaborées ? Comment ont-elles été appropriées, et avec quels effets dans l’espace social ? De quelle manière les citoyens – en tant qu’individus ou en tant que professionnels – se saisissent-ils de l’État et de ses institutions ? A travers ces questions, cet axe vise à repenser la place et le rôle de l’État dans la société béninoise contemporaine, alors que les actions de ce dernier se font de plus en plus visibles.

Axe 2 – Trajectoires d’im/mobilités sociales au Bénin

Le Bénin a connu dans les dernières années une croissance économique soutenue. La question de la distribution des fruits de celle-ci, et plus généralement de la distribution des opportunités de mobilité sociale et d’accumulation, reste beaucoup plus floue. Dans les dernières années, l’épreuve de la pandémie, l’élévation du coût de la vie rapportée par bon nombre de Béninois, les politiques urbaines d’aménagement et d’éviction, la nouvelle impulsion donnée à la construction d’infrastructures routières, les redéploiements des politiques rurales, ont constitué autant de transformations des ‘structures d’opportunité’, et potentiellement des ‘chances de vie’, de différentes catégories d’acteurs, pour reprendre des formules chères à Max Weber. Dans un tel contexte, quelles sont les forces sociales à l’œuvre dans les trajectoires d’accumulation, ou au contraire de déclassement et d’exclusion ? Quelles sont les divisions sociales majeures auxquelles se trouvent confrontés les acteurs sociaux ? Quels sont les types de ressources ou de ‘capitaux’ qu’ils mobilisent dans la poursuite de leurs existences sociales ? Le néolibéralisme ‘tel qu’il existe’ au Bénin façonne-t-il un espace social favorable à l’émergence de nouvelles ‘classes moyennes’, avec quels contours, et avec quelles formes d’articulation à l’Etat ? Dans quelle mesure l’éducation reste-t-elle un vecteur de mobilité sociale ? Voilà, parmi d’autres possibles, quelques-unes des questions susceptibles de guider les questionnements de ce second axe thématique.

Programme

Journée 1 – Les multiples logiques de l’État : gouvernance et citoyenneté

9h40 Andreetta, Sophie & Joël Noret – Introduction
10h Cousin, Saskia – Politiques touristiques et patrimoniales à l’heure des restitutions
10h40 Poncelet, Marc – Les réformes de l’enseignement supérieur au Bénin : un laboratoire de la post-démocratie africaine francophone ?
11h20 pause – café
11h40 Badou, Agnès – Nouvel agenda et déclassement professionnel et social de la fonction policière à l’aune des dernières réformes du secteur de la sécurité au Bénin
12h20 Baxerres, Carine – Mener une politique de coups d’éclats au Bénin ? Comprendre la légalisation récente de l’avortement dans ce pays
13h lunch
14h30 Sogbossi, Valère – Des palmistes au coton. Les étapes de la transformation économique du Dahomey/Bénin (1960-2021)
15h10 Imorou, Abou – Mobilités des enfants, projets familiaux et contestation du monopole étatique de l’éducation légitime au Bénin
15h50 pause – café
16h10 Andreetta, Sophie – Les auxiliaires de justice face à l’État : Être avocat au Bénin aujourd’hui.
16h50 Houssa, Romain – Diversification économique au Bénin : leçons d’un diagnostic institutionnel
17h30 Bierschenk, Thomas – Conclusions de la journée

Journée 2 – Im/mobilités sociales

9h Awohouedji, Emmanuel – La Rue de l’Espoir au Benin Révélé, entre création d’espaces et im/mobilités sociales
9h40 Tassi, Sara – ‘Évoluer avec les ancêtres ?’ Relégation, déclassement et réinvestissement des espaces lignagers d’Ajacẹ/Xọgbonú/Porto-Novo (Sud-Bénin)
10h20 Noret, Joël – Construction d’un ‘chez soi’, accomplissement et accumulation dans les classes populaires du Bénin méridional
11h pause – café
11h20 Yedji, Martial – La ville des ‘déguerpis’. Expulsions et précarisation des milieux populaires à Cotonou
12h Bertin, Carla – Retourner chez soi pour aller de l’avant. Planter une église et transformer les im/mobilités au village
12h40 pause – lunch
13h40 Guedou, Maryse – Expériences d’im/mobilités sociales dans les classes populaires rurales du sud du Bénin
14h20 Lempereur, Samuel – Post-esclavage en démocratie : trajectoires sociales et familiales de descendants d’esclaves au Bénin
15h pause – café
15h20 Lorin, Jennifer – Le devenir roi au Bénin méridional : « Si un roi doit être riche, il ne doit pas travailler, s’il doit être puissant, il ne doit pas être un prêtre vodun »
16h Sambiéni, Emmanuel – La vulnérabilité politique de la mobilité sociale au Bénin entre 2006 et 2022. Biographies d’hommes riches à l’épreuve des alternances politiques
16h40 Noret, Joël – Conclusions de la journée

Appel à contributions

Les propositions de communications d’une page maximum, en français ou en anglais, sont à adresser avant le 10 juillet sous la forme d’un fichier attaché (word, open office ou pdf) à Sophie Andreetta (sandreetta@uliege.be) et Joël Noret (joel.noret@ulb.be). Les journées d’études se tiendront à l’université libre de Bruxelles les 8 et 9 décembre 2022. Afin d’encourager et de faciliter les échanges entre les participants, les auteurs des propositions retenues seront invités à soumettre une version écrite de leur présentation pour le 1er novembre 2022, en vue de leur pré-circulation à l’ensemble des participants en amont des journées. Une intervention dans les frais de transport et/ou d’hébergement des auteurs des propositions retenues sera envisagée, dans la limite des moyens disponibles.

Personnes de contact

  • Joël Noret (ULB)
  • Sophie Andreetta (ULiège)

 

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Pratiques sensibles. De l’enquête à la diffusion

Journées d'étude — 29 & 30 mars 2022

La question du sensible est manifestement dans l’air du temps dans les recherches en sciences humaines et sociales, a fortiori lorsque celles-ci intègrent une forte démarche de terrain. Ces approches demeurent toutefois marginales, et il convient de s’interroger sur ce que l’on entend, finalement, lorsqu’on souhaite faire du sensible —terme foncièrement polysémique (Laplantine, 2005)— un outil de recherche et de réflexion. En l’appréhendant avant tout comme une dimension qui, dans certaines enquêtes ethnographiques, s’impose tout au long du processus de recherche ou de manière plus manifeste à l’un ou l’autre moment (collecte de données, analyse, restitution), nous nous interrogerons sur les manières possibles de s’en saisir et de la rendre saisissable à d’autres.

Pensées comme un espace de réflexion et d’expérimentation, ces journées s’articuleront ainsi autour de deux axes : rendre compte du sensible et des manières sensibles de rendre compte, avec pour perspective d’inviter les jeunes chercheur.e.s et étudiant.e.s à (re)découvrir le rôle des émotions et sensations dans leurs travaux, ainsi qu’à explorer les manières alternatives d’enquêter et de diffuser la recherche, au croisement des disciplines.

En plus des conférences, deux ateliers seront proposés en parallèle le 29/03 après-midi (le nombre de places étant limité, l’inscription est obligatoire) : soit un atelier de photographie qui permettra de s’initier à la prise de vue avec l’artiste-photographe Gabriel Rodriguez, soit un atelier animé par le chercheur et enseignant de Qigong Martin Givors (FNRS, ULiège/LASC) sur les manières d’enquêter les pratiques corporelles. 

Programme, information et inscription

Site Internet du Laboratoire d’Anthropologie Sociale et Culturelle

Contact : Juliette Salme

Comité d'organisation

  • Florence Boux (EHESS/CNE, ULiège/LEMME)
  • Alexandre Donnen (FNRS, ULB/AGS),
  • Éloïse Maréchal (FNRS/FRESH, ULiège/LASC),
  • Juliette Salme (FNRS/FRESH, ULiège/LASC),
  • Mélanie Vivier (ULiège/LASC)
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